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| | En tant que documentariste c'est le seul sujet que je me suis refuse9 de faire J'avais e0 l'e9poque (il ya moins de dix ans) l'opportunite9 rare de pivoour faire te9moigner une femme (la seule) kurde vivant en france e0 cheval sur les deux communaute9s kurde et frane7aise. Benevole d'une asso luttant contre les violences faites aux femmes je n'ai pas trouve9 l'angle et ou le point de vue pour faire mon travail de re9al de documentaire. L'horreur dans nos quartiers ! Je pouvais recueillir la parole des femmes, devant leur fils de 15 ou 16 ans (elles n'ont pas droit de parler aux hommes sans un homme pour les surveiller) J'ai cherche9 e0 leur permettre de definir le bonheur, en vain, alors je me suis tourne9 vers la notion de paix, mais le0, j'ai constate9 que si je faisais ce film une partie du public aurait pu s'en emparer pour hurler du fond des tripes : quoi, ceci se passe en france ? Dehors, on ne veut pas d'une telle barbarie chez nous ! et je vous parle d'adolescentes assassine9es par le pe8re et la me8re pour un retard au retour de l'ecole, je vous parle de l'horreur d'une tradition d'une infinie cruaute9 qui se de9roule chez nous derrie8re les murs de certaines cite9s dans des communaute9s enferme9es totalement sur elles meames J'ai abandonne9, ecoeure9, le projet de faire ce film et c'est tant mieux. Je garde une haine des religions et des traditions que me font me tenir tre8s e9loigne9s de toute cette mise8re Je vais quand meame aller lire ce que vous avez e9crit |
